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Cadre pour la Politique Étrangère

Dans un monde où les relations internationales sont de nouveau déstabilisées par des forces perturbatrices, le Canada peut redevenir un phare d'espoir, de justice et offrir une chance pour la paix. Le moment est venu pour nous engager à nouveau pour la paix et la diplomatie, pierre angulaire de notre politique étrangère.

Notre cadre de politique étrangère rétablira le rôle historique du Canada en tant que leader de la paix et de la justice.

  • Réengagement envers les valeurs fondamentales de la politique étrangère du Canada : la paix, la médiation et la diplomatie. Cela implique :
    • Recruter et valoriser les talents : Se concentrer sur le recrutement de diplomates de haut niveau, d'experts en droit international, en résolution de conflits, en négociations multilatérales et de spécialistes en maintien de la paix pour occuper des postes clés au sein de l'infrastructure des affaires étrangères du Canada.
    • Privilégier la diplomatie plutôt que l'intervention militaire : Mettre l'accent sur le rôle du Canada en tant que médiateur impartial de la paix dans les zones de conflit où la diplomatie peut mener à une stabilité à long terme, en évitant les engagements militaires inutiles.

  • Être prêt à faire face aux menaces à la sécurité. Si vis pacem, para bellum – cet adage, qui date de l'Empire romain, nous rappelle que si nous voulons la paix, nous devons néanmoins nous préparer à la guerre.
    • Dépenses de défense : S'assurer que nos dépenses de défense atteignent l'objectif de 2 % fixé par l'OTAN et que nos troupes canadiennes aient accès aux meilleures formations et équipements au monde, envoyant ainsi un message clair aux autres nations que le Canada est prêt à défendre notre sécurité nationale et celle de nos alliés si nécessaire.
    • Défense des frontières : Renforcer notre capacité de défense dans l'Arctique et protéger l'accès à nos ressources essentielles en énergie, minéraux critiques et en eau douce, ainsi que maintenir une présence frontalière solide cruciale pour notre souveraineté nationale.

  • Repositionner l'aide humanitaire et au développement vers l'autosuffisance et le développement durable pour s'assurer que l'aide devienne un outil d'émancipation et d'autonomie. Cela signifie une révision des programmes pour garantir qu'ils sont conformes à cet objectif et ne sont pas formulés sur des bases idéologiques qui ne servent pas cette fin.
    • Autonomiser la société civile locale : Soutenir les organisations locales pour qu'elles relèvent les défis spécifiques et renforcent leur capacité à favoriser la stabilité politique et la résilience.
    • Promouvoir l'indépendance économique : Aider les pays à construire des économies durables en investissant dans les infrastructures, le commerce et la création d'emplois. L'aide étrangère devrait se concentrer sur la création d'opportunités économiques, notamment dans des secteurs comme l'éducation, la santé et les énergies propres, permettant ainsi aux pays de prospérer de manière autonome.

  • Renforcer les institutions internationales : À une époque où des institutions internationales comme l'ONU, l'OMS et l'OMC sont menacées par des mouvements populistes et nationalistes, le Canada a l'obligation morale de défendre et de renforcer ces organismes.
    • Soutenir le multilatéralisme : Le Canada peut devenir un défenseur de la diplomatie multilatérale, s'assurant que les défis mondiaux tels que le changement climatique, les pandémies et l'instabilité géopolitique soient abordés collectivement, plutôt qu'unilatéralement.
    • Réformer les structures de gouvernance mondiale : En travaillant à réformer et à moderniser des institutions comme l'ONU pour mieux refléter les dynamiques de pouvoir actuelles, le Canada peut aider à s'assurer que ces institutions restent prêtes à affronter les défis contemporains.