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Plan de Sécurité Énergétique

Le 17 février 2025, Frank Baylis a annoncé son Plan de Sécurité Énergétique pour répondre à la souveraineté énergétique du Canada ainsi qu'à l'augmentation prévue de la demande due en raison de la croissance démographique et du virage vers l'électrification des maisons et des véhicules. Pour répondre à l’augmentation de la demande, la capacité de production d'électricité du Canada devra être de 2 à 3 fois supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui, avec un investissement estimé à plus de 400 milliards de dollars pour remplacer les infrastructures vieillissantes et étendre la capacité de production du réseau électrique canadien.

En tant que nation riche en ressources, il est impératif que le Canada protège sa richesse nationale et sa sécurité énergétique en permettant le développement responsable de nos ressources, en particulier à une époque où les ressources mondiales sont menacées par les impacts du changement climatique et un climat politique instable. Il est temps de planifier intelligemment afin de protéger l’avenir énergétique du Canada.

Le Plan de Sécurité Énergétique aborde quatre principaux aspects de la future sécurité énergétique du Canada : le transport du gaz naturel canadien afin de diversifier notre marché d’exportation ; l’expansion de notre capacité nucléaire par les PRM (petits réacteurs modulaires) ; la modernisation du réseau de transmission interprovincial pour l’électricité ; et l’accélération des projets d’énergie renouvelable à travers le pays.

1. Infrastructure de gaz naturel

Construire une autosuffisance nationale et poser les bases de la diversification des marchés pour nos exportations de pétrole et de gaz est une décision économique judicieuse qui garantit notre sécurité énergétique tout en poursuivant l’investissement dans la transition du Canada vers des sources d’énergie renouvelables.

Le gaz naturel émet moins de CO₂ lorsqu’il est brûlé par rapport au charbon ou au pétrole. La demande est fortement à la hausse à travers le monde pour le gaz naturel, qui représente une alternative plus propre pouvant contribuer à la réduction des émissions à l’échelle mondiale.

Le Canada est un exportateur net de gaz naturel, et son marché est fortement intégré aux États-Unis via un vaste réseau de transport de gaz. Il est temps de diversifier le marché énergétique canadien et d’exploiter la demande internationale croissante dans des marchés en expansion tels que la Chine, le Japon et la Corée du Sud, ainsi que les marchés européens qui dépendent largement de la Russie pour leur approvisionnement en gaz naturel.

Mesure concrète :
Frank Baylis a proposé le jeudi 13 février d’établir et d’approuver deux corridors de gazoduc pour transporter le gaz naturel (GNL) vers les marchés internationaux en Europe et en Asie, un engagement visant à renforcer l’économie canadienne, réduire notre dépendance au marché américain et contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.

2. Énergie nucléaire : PRM et micro-réacteurs

L’énergie nucléaire produit actuellement environ 15 % de l'électricité du Canada — 55 % de l'électricité en Ontario est générée par le nucléaire. Alors que le Canada s’efforce d’atteindre ses objectifs climatiques et de respecter ses engagements internationaux en matière de réduction des émissions, l’énergie nucléaire peut jouer un rôle essentiel en fournissant une électricité propre et fiable pour réduire les émissions globales de GES.

Le réacteur nucléaire de McMaster, à l'Université McMaster de Hamilton, en Ontario, est en activité depuis 65 ans. Non seulement c'est la plus grande installation au Canada utilisée pour former du personnel qualifié, y compris des scientifiques et ingénieurs nucléaires, mais il produit également des isotopes médicaux utilisés pour traiter les patients atteints de cancer dans le monde entier.

D’ici 2040, le marché mondial de l’énergie nucléaire devrait atteindre 150 milliards de dollars par an, et l’industrie nucléaire canadienne est bien positionnée pour jouer un rôle de premier plan. Le Canada possède tous les éléments nécessaires à la production d’énergie nucléaire :

  • Gisements d’uranium utilisé comme combustible,
  • Entreprises spécialisées dans l’exploitation des réacteurs,
  • Accords communautaires pour le stockage responsable des déchets de combustible,
  • Technologie avancée et main-d’œuvre qualifiée.

Les petits réacteurs modulaires (PRM) sont des réacteurs nucléaires avancés avec environ un tiers de la capacité de production des réacteurs nucléaires traditionnels. Plus abordables et plus petits que les grandes centrales nucléaires, ils sont plus rapides à installer et peuvent être déployés en fonction de l’évolution de la demande énergétique, d’intérêt particulier pour les communautés éloignées qui dépendent actuellement des générateurs au diesel.

Mesure concrète :
En tant que chef du Parti libéral et Premier ministre, Frank Baylis s’engage à investir dans le Plan d’Action du Canada sur les PRM afin de propulser le pays en tant que leader en énergie nucléaire propre et sécuritaire.

3. Lignes de transmission interprovinciales

La modernisation et l’intégration du réseau de transmission sont essentielles pour faciliter le transfert d’électricité entre les provinces en cas de faible demande ou de production excédentaire. L’interconnexion des réseaux provinciaux sera cruciale pour augmenter la résilience et la préparation aux urgences, par exemple en cas d’intempéries sévères comme les tempêtes de verglas.

Frank Baylis a déclaré : Un investissement dans les lignes de transmission électriques interprovinciales est un élément essentiel de la sécurité énergétique du Canada. Nous pouvons et allons le faire pour garantir que notre système soit robuste, préparé et capable de fournir de l’énergie aux Canadiens face à l’augmentation de la demande et aux risques croissants liés aux perturbations climatiques.

Mesures concrètes :

  • Investir dans la modernisation du réseau, notamment en renforçant les infrastructures pour les protéger des événements climatiques extrêmes, par exemple en enterrant les câbles électriques.
  • Développer des réseaux bidirectionnels capables de transporter et de distribuer l’énergie de manière optimisée.

4. Énergie renouvelable

Alors que plusieurs provinces comme Terre-Neuve-et-Labrador, le Manitoba, la Colombie-Britannique et le Québec bénéficient d’un accès à l’énergie hydroélectrique renouvelable, d’autres provinces augmentent progressivement la part des énergies renouvelables dans leur mix énergétique.

L’énergie éolienne et le solaire photovoltaïque sont les sources d’électricité à la croissance la plus rapide au Canada. L’énergie éolienne, en particulier, a augmenté de 26,4 % depuis 2017, atteignant 39 millions de MWh.

D’autres sources de carburants renouvelables, comme l’hydrogène et la biomasse, ont un potentiel significatif pour contribuer au mix énergétique.

Mesures concrètes :

  • Continuer à financer la recherche et le développement en matière d’énergie renouvelable.
  • Augmenter la part des énergies renouvelables dans la demande énergétique du Canada.

En conclusion, le Canada a le potentiel d’utiliser la richesse créée par nos exportations énergétiques pour augmenter massivement notre production d’énergie renouvelable, grâce à l’eau, au vent, au soleil ainsi qu’à l’énergie nucléaire SMR.